L’immobilier professionnel est plus rentable que l’immobilier résidentiel et présente de nombreux atouts pour l’investisseur. Par exemple la qualité et la durée des baux, de même que la pérennité des loyers. Dans cet article, nous aborderons les atouts proposés par ces typologies d’immeubles et comment y accéder facilement, à moindre coût.
Des baux solides
Ce sont les baux professionnels et commerciaux qui sont signés. Les premiers se différencient par leur durée qui s’étend de 12 ans à 99 ans, soit d’une très longue durée. Ce sont généralement les grands groupes et les grandes enseignes qui signent ce type de contrat. Quant au bail commercial, il est conclu sur une durée plus courte et qui est en moyenne de 9 ans. On l’appelle d’ailleurs le bail 3-6-9. Toutefois, il peut s’allonger sur une période de 12 ans, voire plus. Ce sont les professionnels exerçant des activités commerciales, industrielles et artisanales qui sont le plus souvent intéressés par le bail commercial.
Des revenus locatifs pérennes
Les loyers sont plus élevés que ceux applicables dans une mise en location d’un bien à usage de logement, puisqu’ils émanent d’une entreprise. Ils correspondent aux exigences de ces dernières : immeubles Core, répondant aux règlementations environnementales en vigueur, emplacement et accessibilité privilégiés, immeuble de grande surface, en fonction des activités, etc. Le choix d’un immeuble à usage professionnel est en effet dicté par de nombreux paramètres, ce qui explique la qualité des loyers versés.
Les loyers issus des entreprises sont pérennes : celles-ci se constituent en effet des provisions pour risques dans laquelle elles puisent pour faire face à une situation imprévue, afin de pouvoir continuer à s’acquitter de leurs loyers. Par exemple, lorsque leurs activités sont à l’arrêt et qu’elles n’enregistrent aucun chiffre d’affaires sur une période plus ou moins prolongée. Par ailleurs, les dettes des entreprises sont mieux gérées, ce qui permet de planifier un paiement régulier des loyers et des charges même en temps de crise.
L’immobilier professionnel désormais accessible à tous
L’achat de l’immobilier physique est par conséquent hors de portée des investisseurs lambda en raison des coûts élevés de l’acquisition. Pourtant, en investissant à travers certains supports, celui-ci devient accessible à n’importe quel portefeuille. Ces supports sont les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI.
Leur fonctionnement : un opérateur spécialisé acquiert un parc immobilier loué par des entreprises. Celui-ci peut se composer de murs de commerces, d’immeubles à usage de bureaux, de locaux d’activité, d’entrepôts et de magasins de stockage. Citons aussi les immeubles de santé tels que les centres médicaux et les cliniques. Font également partie des immeubles rejoignant le parc des SCPI : les crèches, les écoles, les centres de formation et plus généralement, les immeubles d’éducation et celui de la petite enfance. De même, les résidences seniors qui sont extrêmement rentables sont exploitées par les SCPI et intègrent leur parc immobilier professionnel.
L’opérateur émet des parts de SCPI auxquelles tout investisseur peut souscrire. Le prix est de seulement quelques centaines d’euros (200 euros à 1000 euros la part). Ainsi, plus besoin de s’alourdir des longues procédures bancaires pour l’accès à un prêt afin de financer un bien physique qui coûte nettement plus cher.
Les avantages sont multiples pour l’investisseur : il est déchargé des contraintes administratives et locatives puisque celles-ci sont supportées en totalité par l’opérateur. Ce dernier dispose des compétences et des expériences requises pour la gestion d’un patrimoine diversifié dont le but est de dégager la meilleure rentabilité.
Si vous souhaitez donc inclure des immeubles professionnels dans votre propre portefeuille d’actifs, vous pouvez souscrire à des SCPI de rendement, dont la composition du parc peut être connue à l’avance. Celles-ci investissent non seulement en France, mais aussi en Europe et à l’international, pour les SCPI innovantes.